Barbara Nelen savoure la victoire contre l'Australie: "On a fait en sorte que les Australiennes n’aient pas d’option pour développer leur jeu"
Les Red Panthers ont décroché un succès remarquable face à l'Australie.
- Publié le 03-02-2019 à 12h50
- Mis à jour le 03-02-2019 à 13h08
Les Red Panthers ont décroché un succès remarquable face à l'Australie.
Après la rencontre, les Belges savouraient.
A commencer par Barbara Nelen. La joueuse du match se félicitait de l’agressivité de l’équipe. ''Il y a eu beaucoup de travail individuel et chacune s’est battue, notamment défensivement. Nos pc étaient là, les détails étaient là. On a fait en sorte que les Australiennes n’aient pas d’option pour développer leur jeu. Garder la balle contre les 3e mondiales, c’est fort. On a vraiment bien progressé ; qui s’attendait à ce qu’on vienne chercher 6 points ici ?'.
Tiphaine Duquesne, une des dernières intégrées dans l’équipe a rayonné dans son registre défensif. "Ce ne sont que mes premiers matches officiels et je commence à trouver ma place. Il y a eu un changement dans ma tête et je fais mon jeu. Ce n’est pas la même chose qu’en championnat de Belgique. Je prends ma chance, j’ose jouer ; je suis bien entourée. Sur mon pc, c’est Michèle qui dévie dans le but : c’était prévu. J’ai encore du boulot pour grandir dans l’équipe ; je suis patiente", explique-t-elle.
Judith Vandermeiren, la numéro 7 qui s’est offert quelques montées spectaculaires, la place parmi les grandes dans le genre: "Avec le retrait de Stéphanie (Vanden Borre, qui a pris du recul temporairement), Niels m’a placé à l’arrière. Mais je peux monter quelques fois par match. Avec Hannes (Agache, l’entraîneur physique), on a calculé mes paramètres et on a vu que je pouvais le faire sans me mettre dans le rouge ; d’ailleurs je le sens bien et comme je suis plutôt physique, j’adore ce genre d’actions. Notre préparation nous a permis de prester à un niveau plus haut et je suis super contente de ce résultat."
Enfin, Alix Gerniers, la milieu belge qui a bien récupéré de sa déchirure à la cuisse et son gros bandage n’était là que pour pallier toute récidive. "Quelle performance d’équipe ! La Nouvelle-Zélande n’était pas un hasard. On a su répéter notre prestation, même après la fatigue d’un nouveau voyage. Il a fait assez chaud en première mi-temps, puis ça s’est un peu rafraîchi en seconde : il y a eu des nuages et un peu de vent ; on est passé de 30°C à 25°C. Malgré la fatigue, on a toutes été sur toutes les balles ; on savait mentalement qu’on pouvait le faire et physiquement, cela n’a finalement pas été trop dur. La différence s’est faite au caractère. L’équipe a acquis une nouvelle identité. "